bittersweet tragedy (mayra)

PRÉNOM & NOM Sobriquet sybarite d’une ondine maudite, MAYRA n’est que fléau et damnation dans la gueule béante d’hydres médisantes. L’ignominie de son existence est dès lors tancée par le miasma s’échappant de ces logorrhées erratiques. On lui appose à même la chair un sfumato chthonien, supposé refléter l’âme infâme qui l’anime. Seuls les phonèmes maternels sont en mesure de caviarder les aspérités causées par ce delirium, apaisant ainsi l’encéphale meurtri de l’enfant qui ne lui est guère anastatique. VALE se veut Léthé s’écoulant jusqu’au clepsydre de l’insouciance et promettant d'annihiler le futur pyrrhonisme de l’adolescente. Un modus operandi vil et qui ne saurait davantage renforcer l’étreinte vampirique de la marâtre sur l’être esseulé qui s’épanche sur son sein. Le patronyme est ainsi l’unique rédempteur au sein de l’épicentre familial, lui seul étant capable de couronner l’enfant des derniers vestiges virginaux d’une candeur désormais utopique.

ÂGE ET LIEU DE NAISSANCE La maternité de la strige Vale fut un parfait simulacre, l’apothéose même d’un ersatz de nativité. Aucun héritier n’était en mesure de croître au sein de ses entrailles pour ainsi fleurir à l’orée de son mont de Vénus. On omet pourtant de mentionner ce serment d’antan, celui ayant lié la future vestale à cette carcasse avide et profane. Par conséquent, les poumons de la gamine sont étiolés par le glacis toxique des mensonges. Ainsi, chaque phonème colérique fut accueilli, un 31 DÉCEMBRE À KEENING ISLAND, par la promiscuité de cette mascarade maternelle. Une embellie avortée dont elle ne conserve que peu de souvenirs. Les guiboles, quant à elles, prennent de l'assurance à mesure que les affres du temps s'échinent à souiller son faciès au luxe babylonien. VINGT-TROIS ANNÉES qui s'égrainent dans son sablier personnel. Mais de l'enfant elle ne conserve que quelques fragmentations frelatées. L'égérie luciférienne s'étant appropriée depuis longtemps les entrailles de celle qui ne relève en rien de la sacro-sainte madone.

ORIGINES Hégémonie d'un ichor dont elle ignore tout de son existence, suppurant à même les veinules face à l'indifférence véhémente de l'enfant. Elle se sait succube de cette bruine diluvienne, or, il subsiste en elle une parcelle promue depuis la nuit des temps au souverain Phébus. Un astre qui s'éprend de sa carcasse et appose son sceau solaire sur l'ambre de sa peau. Mais l'Inde n'est que mystère face au fiel des embruns gaéliques. Écossaise de patrie et de cœur, à défaut de l'être -totalement- par le sang.

PROFESSION Néphélée arachnéenne aux phalanges gorgées d'une dextérité émérite, tissant une toile étroite dont ne saurait s'extirper ses victimes. Ce charivari mortuaire est à l'image d'un concerto cadencé et millimétré, le boniment s'orchestrant depuis bien longtemps en ces terres fieffées. Émir du macabre, les griffes s'échinent à dépecer avidement les canevas du trépas afin d'en soutirer le moindre secret. De sa gueule béante, s'articulent les phonèmes d'outre-tombe. En conséquent, la thaumaturge des maux psychiques s'illustre en tant que médium et noble bienfaitrice. L'hydre se repait ainsi du malheur d'autrui et s'enorgueillit d'être celle qui peut apporter miséricorde et embellie. Pour cela, l'armature épidermique se tort aux grès des simagrées et la prosodie se nuance pour offrir un simulacre inouï de justesse.

SITUATION FINANCIÈRE Une appétence monétaire qui ne saurait être comblée que ce soit par autrui ou par elle-même. La cantilène est si injustement élégiaque, qu'elle dissone en permanence à ses oreilles, en rappel de cette dégringolée qu'elle se doit d'abolir en se hissant de plus bel en haut de cette hiérarchie.

SITUATION AMOUREUSE Marasme sentimental où l’anaphrodisie du myocarde se ressent plus que de raison. Les ramifications se délient ainsi en un sfumato habile et tortueux, la finalité étant de juguler ces remugles fervents. Elle s'illustre ainsi hydre damnée dont l'attirail macassar n'est plus un leurre, mais bel et bien une extension de son derme infernal. Elle est pourtant prise d'une frénésie passionnelle qu'elle happe à l'envolée entre la symbiose charnelle de deux êtres.

LIEU D'HABITATION Baobhan sith district, gangrène de l'île, le lieu semble pandémique à toute personne qui y poserait le pied. Mais ô combien les louanges sont tendres pour celle qui se voile la face et ne remue pourtant que cendres et poussières déguisées sous l'irisation d'une richesse qu'elle semble parvenir à toucher du bout des doigts.

IDENTITÉ DU PERSONNAGE DE CONTE alice au pays des merveilles.

GROUPE scarface.