PRÉNOM & NOMénergumène échoué. l’organe juteux claque sur le palet, désagréable. il n’est d’aucunes réminiscences qui réjouissent, ni m’émoustillent. il résonne par les échos de sa carcasse ébranlée. apostrophe qui se balbutie, qui cherche à trépasser à la lisière des babines alléchées. mais le soupir l’emporte, dans ce râle d’affliction ou de charnelle possession.
ÂGE ET LIEU DE NAISSANCEà l’aube des quatre siècles, l’animal s’anime toujours. dans la carcasse du fourbe primitif, il se complaît à rôder parmi les vifs. les sentiments contorsionnent son épiderme, lui octroient des plissures sur quelques coins de son faciès. à chaque renouveau, son existence vaut une infamie. trente neuf fois qu'il calomnie la belle existence.
ORIGINESfabriqué précieux, il fermente misérable. brisé sur les flancs de l’exil. arbre de l’ancienne prusse brodé de fil d’or, souillé du fruit vicié. poussières mordorées, balayées par l’aquilon du pathétique. et désormais, une cadence monotone lui emboîte le pas, le désormais corrompu. éjecté du foyer, le pactole familial lui file entre les serres, corrosif sur cet épiderme de damné. l’être erre sur l'île, bout de terre qui aura recueilli son premier souffle de vie. seule trace de son espèce, il est cet échoué au milieu du rien, tandis que ses semblables survivent au-delà de la marée.
PROFESSIONl’homme érodé par les cycles incessants, il courbe toujours l’échine sur les carcasses sanguinolentes. le vermeille couvrant son épiderme jusqu’aux coudes, il entrepose dans cette chambrée des corps, des êtres trépassés. un cycle qui en remplace un autre, dans cette lancinante ironie du sort. jouvencelles vêtues de corsages souillés par la carotide ouverte ou agneaux vidés de leurs viscères, les corps sont pendus aux crochets. rassasié ou galérien, il semble que ce bougre soit condamné aux squelettes dans les placards, aux cabinets scellés et à l’hirsute barbe. et lorsque l’astre nocturne se déshabille, la bête se fait museler la gueule d’ordinaire béante. dogue aux trois gosiers, béat de sa prêtresse, l’océan asséché de ses mirettes crevées.
SITUATION FINANCIÈREautrefois prince en son temple, l’homme à l’hirsute barbe suffoque sous le pesant du vide. cliquetis d’or dans ses songes, il n’entend même plus les clefs souillées de sang caillé. ancien aisé, nouveau galérien. comme d’un père cherchant la voix de sa chair, il se ridiculise dans sa désormais solitude. fils maudit, il porte en rêve le dessein qui le ronge. l’appel du vermeille contre l’outrage, la bête s’acoquine au fantasme, celui de soutenir à la manière d’un étendard, le faciès détaché du cavalier décapité, du cavalier traître. car c’est cet autre prince infâme qui a prononcé sa sentence et condamné à l'exil.
SITUATION AMOUREUSEbattant troué, battant cousu. déréglé, carmin souillé par l’innocence de bélial. esprit étouffé par l’absolution charnelle, tantôt balayé par la prière de l’âme sœur. l’ignoble se persuade que sa carcasse se destine à une autre. par les traits de la marâtre qui lui vole l’esprit, il mène encore son existence dans la plus vile des recherches. jamais l’anneau n’aura étouffé son circulaire, ni son appétit charnel. femmes, divines créatures qui l’aveuglent. prêt à leur promettre l’olympe ou le cabinet secret. il est un bourreau amoureux, un baratineur sincère.
LIEU D'HABITATIONun nomade. ayant trainé ses souliers de satin sur le marbre des privilèges, il arpente les pieux de ses comparses, les pavés de quelques ruelles ou son antre dans les bas tréfonds de l'île. L’exil lui laisse en seule cicatrice, le médaillon au métal précieux qui gît sur son étagère poussiéreuse. Elle illumine le sale et lui rappelle la misère dans laquelle il se complaît désormais.
IDENTITÉ DU PERSONNAGE DE CONTEla barbe bleue, baron solitaire quoi qu’accompagné de ses valeureuses épouses trépassées.
GROUPE écrire ici.
hero and villain
i'm into the darknessdes suppliques # la stridente découpe par la scie # les exaltations lubriques # l’âcre coton exhalé par le bec # la violence de l’acte # bleu # babines léchées # le sang écaillé # la sérénade # la crise de folie, folie amoureuse # l'écho du vide # la traque silencieuse # dionysos dans l'enveloppe humaine # l'obsession des courbes # poker # dogue dressé
VOTRE PERSONNAGE EST-IL MEMBRE D'UN GANG ? écrire ici le nom du gang ainsi que le poste occupé, son degré d'allégeance, son avis sur le gang. si votre personnage n'est pas membre de gang, merci de supprimer cette question ou d'inscrire son avis sur le fort impact de banditisme sur Keening island.
VOTRE PERSONNAGE EST-IL PORTEUR OU LANCEUR D'UNE MALÉDICTION ? décrire ici la malédiction qui pèse sur votre personnage OU la malédiction qu'il a lancé sur une tierce personne. vous pouvez statuer également de son ressenti vis-à-vis de cette situation, comment en est-il arrivé là, etc. si cette question ne concerne pas votre personnage, merci de la supprimer OU vous pouvez écrire le ressenti de votre personnage par rapport aux rumeurs qui courent quant à l'existence de ces malédictions.
COMMENT LE PERSONNAGE PERÇOIT-IL LES LÉGENDES/CE QU’IL PENSE DU FOLKLORE ? écrire ici le degré de croyance de votre personnage par rapport à tout cela
la mollesse s’amourache de ses fibres, comble d’une jeunesse dépassée. le derme collant à l’asphalte, il étale sa carcasse au milieu du rien. bercé par les litanies nocturnes, les paupières voilent des mirettes aveuglées. son faciès s’estompe un instant, dans ce coton immatériel, recraché d’entre les naseaux. le battant frénétique, il pompe la vapeur d’un mégot grossier. l’imaginaire atrophié par la pathologie, il voyage au grès des fantasmes d’un insensible libre. les faciès lui reviennent en subliminal, ces sentiments enfantins qui fracturent sa carcasse de mâle érodé par le lubrique.
le masque de la matrone apparaît en songe, éveillant l’instinct du misérable soumis. sappho. énergumène viril qui troque son existence de paix à une éternité en enfer. pour l’existence d’un être, il se voue au culte de son vivant. celui qui aura muselé sa gueule puante, sa gueule béante. sorcellerie, il n’est qu’une poupée entre ses serres. elle le maintient dans un étau solide dont même sa démence ne saurait briser. un corps pour le sien ; il tue et offre son existence en repentance de son crime. alors le fanatisme et la répulsion se mêlent dans un maelström insupportable qui l’obsède. détraqué, l’animal se mord la queue avec avidité. puis la crinière sombre s’adoucit par le blond des blés. l’autre créature qui appelle à sa démence la plus inavouable. les flots le rejettent plus loin dans sa conscience altérée. la trapéziste contorsionne ses émotions. adelheid. l’animal se marquerait lui-même, par des lettres de vermeille pour s’approprier si belle enfant. incroyable individu qui se révèle être un trésor ; il n’avais jamais rencontré si bel être, poignant fragmenté par les affres d’une vie bousillée. il blasphème en joignant ses deux palmes pour en appeler à ce seigneur invisible. l’éternel amoureux, le kamikaze. rivière d’opales se déverse alors, dans une fraîcheur qui lui arrache presque la béatitude de ses traits. l’obsession malsaine, la dévotion ivre l’apaise. le baron à l’hirsute barbe semble avoir enfin trouvé la gardienne du cabinet. puis son faciès se détache du reste, retombe à ses pieds. les traits de son amour inavoué s’estompent en un défiguré morbide ; squelette détaché du cerveau. paré comme un prince, il éveille immédiatement la nature de son être. mane. les goûteux sentiments valdinguent, bruyamment, brutalement aussi loin que sa conscience l'autorise. annihilés, comme s’il était mis fin à une mascarade et que l’existence reprit son cheminement lugubre. l’essence primitive appelle au malsain, celui dans lequel il se complaît. esprit malade, corps amputé du battant. caverneux le grognement qui retentit. colère froide du baron trahi, son squelette s’ébranle sous les flots d’un feu qui ne s'éteint jamais.
le firmament vide se laisse tromper par quelques points scintillants. les paupières découvrent enfin des mirettes craquelées par des veinures vermeilles. dogue aux trois gosiers, babine qui tressaute sous l’impulsive ardeur du malfaisant. le torse laissé à l’air, la barbe grésillant sous la cendre évaporée, le fou s’éveille de sa transe. cruelles secondes qui troquent le doux psychédélique à la brutale réalité. l’appel. ses prunelles océans paraissent si ternes au milieu de ce néant et pourtant, elles valdinguent dans les moindres recoins de son orbite. la bouteille traîne, l’essence presque évaporée. dernière gorgée, pour se donner l’espoir, pour se rendre une once de sobre. doux breuvage qui rend à ses lippes charnues, leur douce couleur lubrique. il rince son œsophage de ce qui reste du liquide ambre. le reste fermente dans l’estomac, les veines et l’esprit retord.
le baron ne saurait jurer le temps passé dans cette ruelle. la pénombre l’enivre plus que le boisson pécheresse. la cage thoracique se redresse sauvagement au point d’en faire craquer ses côtes. il s’exhorte, aboie des ordres muets à cette ossature qui lui sert de charpente. debout, la soudaine hauteur vrille son vermeille bouillant. les guibolles chancellent sous le poids monstre et la morsure du macadam lui extirpe une plainte sourde. il ne formule plus les mots mais les sons. le primitif se laisse aller à la merci de son corps sonné par l’ivresse délicieuse ; douce sensation que celle de lutter contre soi. il traîne sa carcasse contusionnée mais ne parvient qu’à prendre appui sur ses genoux. le violent offre un tableau bien romanesque. figure théâtrale d’un héros frappé par la fatalité, il donnes l’impression de faire supplique au ciel. ironie d’un personnage frappé deux fois par le destin.
soudain les échos de voix et de rires. décibels délicieuses qui fait cesser son battant. femelle, femme, cible. les cris de vengeance sont balayés, encore, par le vent violent. il n’est rien d’autre que l’incarnation de la bassesse humaine, de l’existence la plus simple et vile. enchaînement illogique qui ne demande aucune conscience propre, simplement l'obéissance absolue aux voix qui résonnent. les courbes dont il ne se lasse jamais d'arpenter; l'odeur dont il s'enivre; les nuques qu'il aime parsemer de baisers. le désir violent passe au désir charnel. les besoins de l'animal dans son plus propre acabit.
Klaus Riedl
cerberus. - Mer 22 Jan - 9:45
KEENING
Bartek Ozerov
identité : mal de nuit, alan âge : club 27. profession : carrière décriée, dans un monde où corruption et vice se sont amourachées, il tente vainement de combattre au nom de la loi et la justice. il est flic, et lorsque la nuit s'étend.. romance : palpitant qui ne sait plus fonctionner depuis bien longtemps. emprisonné dans la gueule de la féroce solitude. n'a d'envie que pour les insalubres, que pour celles qu'il ne peut souiller davantage. fairytale : pierre, pierre et le loup. happy endings : 167 dram : 663 miroir : bill skarsgard. crédits : self (ava, gif)
Ce début est tellement fort, que dis-je, puissant Mais franchement ça se fait pas d'écrire qu'une partie aussi bonne et de laisser le reste en suspens J'avoue que je t'en veux maintenant Donc tu sais ce qu'il te reste à faire N' E S T - C E P A S ??????? Allez, bienvenue officiellement
cette plume ce personnage hâte de comploter avec toi, ça va être parfait
bienvenue chez toi et bon courage pour la fiche
Adelheid Voss
cerberus. - Mer 22 Jan - 12:15
THE PANDEMONIUM
Dona Bellini
identité : LA CHONGA, flo âge : XXIX, stèle macabre. profession : ancienne putain, femme-bibelot, toile dégueulasse des lascivités esseulées. devenue bras droit tuméfié de cette succube trônant au pandemonium. romance : cannibale. sous l'entrelacs saillant des côtes, le chérubin est aphasique. elle a aimé, aime, aimera, d'une passion tragique vouée à l'essoufflement. gang : pandemonium. le vermeil de ses entrailles exsude de chaque pierre, chaque bout de granit est évidé de son nom, chaque soierie est viciée par son haleine. la tour est sa génitrice, sera probablement son trépas. fairytale : cruella de vil happy endings : 94 dram : 321 miroir : bella hadid crédits : VOCIVUS
j'réponds à ta fiche demain
non en vrai jtm, j'vais t'acheter une laisse en diamant pour la peine
Dona Bellini
cerberus. - Sam 25 Jan - 14:41
KEENING
Aaliyah Desai
identité : PrettyGirl ~ flo âge : 25 ans profession : Flics romance : Libre comme l'air fairytale : Jasmine (Aladdin) happy endings : 63 dram : 256 miroir : Naomi Scott crédits : @Pretty Girl
Ce prénom + ton avatar + ce personnage = Je suis amoureuse Bienvenue par ici et bonne chance pour la rédaction de ta fiche
Aaliyah Desai
cerberus. - Dim 26 Jan - 15:13
THE DAWN LOOTERS
Scylla Falcone
identité : SMAUG. âge : vingt-sept ans, la fleur de l'âge mais quelques pétales séchées commencent à s'envoler. Les marques sur ta peau restent maintenant marquées. profession : LEVIATHAN, Leader des Dawn Looters, elle possède une forteresse sur les Dock et défend son temple face aux autres. romance : Coeur de pierre, enfermée dans un écrin de verre. Dénouée de sentiments, enfermée dans le néant. gang : Dawn Looters, les seuls, les vrais, les plus puissants et les plus courageux, les amoureux de l'Art, les obsédés des beaux objets. fairytale : KIDAGAKASH, la reine de l'Atlantide, la puissance pure, le coeur brute. happy endings : 66 dram : 336 miroir : Zoe Kravitz. crédits : powell (avatar), ASTRA (sign.), smaug (aesthetic)
. MA-GNI-FI-QUE. L'avatar, le pseudo, la plume. Je meurs là. t'es tellement beau et ce que tu écris et tellement superbe. j'vais aller quémander un petit lien rapido'.
Scylla Falcone
cerberus. - Dim 26 Jan - 16:18
KEENING
Moe Nakajima
identité : Chloé (BELACQUA) âge : 34 ans profession : inspecteur de police romance : célibataire endurcie, heureuse de l'être gang : aucun fairytale : le petit chaperon rouge happy endings : 20 dram : 90 miroir : sonoya mizuno crédits : lilousilver
OH OUI
Tu écris tellement bien
J'espère que l'on trouvera un moyen de lier ta barbe bleue et mon chaperon
Hâte d'en voir plus
Moe Nakajima
cerberus. - Dim 26 Jan - 21:32
THE DAWN LOOTERS
Paloma Aznar
identité : tessa âge : trente ans profession : canaille romance : éparpillée gang : dawn looters fairytale : peau d'âne happy endings : 52 dram : 174 miroir : abrielle stedman crédits : la calamité rouge
que dire non vraiment que dire la plume wsh, sur le cul. c'est beau putain, j'veux plus. bienvenue à la maison wlh.
Paloma Aznar
cerberus. - Mer 29 Jan - 12:02
KEENING
Bartek Ozerov
identité : mal de nuit, alan âge : club 27. profession : carrière décriée, dans un monde où corruption et vice se sont amourachées, il tente vainement de combattre au nom de la loi et la justice. il est flic, et lorsque la nuit s'étend.. romance : palpitant qui ne sait plus fonctionner depuis bien longtemps. emprisonné dans la gueule de la féroce solitude. n'a d'envie que pour les insalubres, que pour celles qu'il ne peut souiller davantage. fairytale : pierre, pierre et le loup. happy endings : 167 dram : 663 miroir : bill skarsgard. crédits : self (ava, gif)
tu es en danger
beware of the wolf !@Klaus Riedl, te voilà prêt à tomber dans les méandres de la forêt. Ta fiche est en danger puisque tu n'as pu la terminer en huit jours. Pas de panique, il t'est évidemment possible de faire une demande de délai Toutefois, si nous n'avons pas de nouvelle de toi avant 72 heures, ta fiche sera archivée et ton compte supprimé. Ainsi ton histoire avec COT se concluera sur une note bien sinistre